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Publié le par bac-plus-cinq-et-galere

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K
<br /> c'est peut-être ça le problème; l'apolitisme des jeunes...car sans politique, tous les écrits et toutes les manifestations de mécontentement restent à l'état de tigre de papier...ce qui arrange<br /> tous le monde, hommes d'Etat comme patrons d'industrie...Mais je respecte la ligne de ce blog et n'en dirai pas plus.<br /> Quand à être sûr de devenir prof en suivant les études qu'il faut, détrompe toi! Le nombre de postes baisse drastiquement et les critères de notation ne fonctionnent pas à la perspicacité, mais à<br /> la capacité à se conformer à un modèle, modèle qui ne préjuge de rien, si ce n'est de ta capacité à te confomer...<br /> Bon courage pour la suite,<br /> Océane<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Ce blog est apolitique pour éviter les dérapages.<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas dit que l'on est sûr de devenir prof en suivant les études qu'il faut, mais simplement que la fac peut y conduire (c'est même le principal pourvoyeur). Quand aux critères de<br /> recrutement, je ne peux les juger, n'étant pas spécialement informé sur ce thème.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> oups, autre chose...je ne suis pas sûre que faire des études dans l'unique but d'avoir un emploi soit bon signe...nous ne vivons pas pour travailler, mais nous travaillons pour vivre!<br /> Les gens prêts à s'adapter au système doivent comprendre que d'autres peuvent le rejeter (pour le transfomer) en tant que symbole de d'pression et regression sociale, économique et<br /> politique...(quand on pense à la réussite que furent les 30 glorieuses...on a du ressentiment vis à vis de Tacher, Reagan et leurs moutons de panurge...<br /> Je comprends cela dit ceux qui ne se posent pas de questions et s'adaptent, têtes baissées et bouches cousues:ce serait aux hauts fonctionnaires et hauts personels des entreprises de dire non, pas<br /> aux pauvres gens issus des couches défavorisées!<br /> bonne soirée énervée!<br /> Océane<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Et pour vivre il faut... travailler ou voler. Donc, on n'a pas trop le choix. Le système n'est pas bon, certes, mais attention car certains pourraient être tentés par pire... et ce sont d'ailleurs<br /> ceux là qui retardent d'éventuelles modifications "acceptables". Qu'il n'y ait toutefois pas de confusions : ce blog est apolitique et ne soutient pas plus le libéralisme capitaliste que le<br /> communisme, l'anarchie ou tout autre idéologie connue.<br /> <br /> <br />
K
<br /> Bonsoir,<br /> Il est dommage que le pire du "néo-libéralisme" pénètre l'esprit de gens qui savent pourtant être critiques. Je ne sais pas quelle "faculté" à fait ton ami, mais je connais peu d'étudiants dans ma<br /> branche qui ont eu leurs masters 1 et 2 (ce dernier rend obligatoire la rédaction d'un mémoire de recherche d'une cetaine de page) "les mains dans les poches". Il est vrai que nous ne passons pas<br /> d'entretien, mais sache que dans les filières réflexives, 10 est, dès la licence, une bonne note, pas si facile a obtenir (du moins dans ma branche). Nous ne sommes pas des "glandus", passant leurs<br /> journées à discuter du cours précendent dans le café du coin (encore une fois, je parle de ma filière). Contrairement au formation pro, nous sommes jugés sur nos capacités d'abstraction et de<br /> jugement critique; et ce n'est pas un mode de pensée naturel et aisé. J'ai des amis qui ont fait de la finance ou du droit; j'ai été étonnée de n'y voir que calcul et stratégie, sans aucun recul<br /> critique. A ce moment là, les profs ne peuvent juger un simple travail écrit (ils se ressemblent tous) et donc sont obligés de sélectionner sur dossiers et entretiens...Attention, je ne dis<br /> nullement qu'il est plus facile d'avoir un master en finance qu'en histoire, mais certainement pas l'inverse non plus. Quoiqu'il en soit, il est fort dommage que les "sciences humaines "aient tant<br /> de préjugés sur les "formations pro" et vice versa...<br /> Globalement je crois que nous devrions tous rester solidaires, car nous appartenons à la catégorie des "bac+5-et-galère", tous autant que nous sommes, nous faisons tous parti de la "génération<br /> sacrifiée", simple variable d'ajustement, payant le prix des erreurs de nos aînés!!<br /> Bien à toi,<br /> Océane<br /> <br /> <br />
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B
<br /> De manière générale, je ne pense pas que l'on arrive à bac+5 "les mains dans les poches". Mais il y a certainement des différences : par exemple Polytechnique. Aussi, je sais de manière certaine<br /> que, la rédaction d'un mémoire de recherche d'une centaine de pages est une chose qui existe également au sein de certains Masters Pro (donc en plus du stage, et d'horaires souvent plus lourds).<br /> Plus facile ou pas, en tout cas, cela est également une question de personne. Mais le problème de la fac, c'est que l'on sait avant même d'avoir le bac que professionnellement, cela mène droit dans<br /> le mur, excepté quelques cas : prof, médecin, avocat... C'est pour cela que ce blog est avant tout consacré à ceux qui ont suivi des filières dites "professionnelles" qu'ils soit d'universités ou<br /> d'écoles d'ingénieurs ou de management. Car ces filières sont considérés comme favorisant l'accès à l'emploi (à grands renforts de communication), alors que cela est parfois faux. Le résultat étant<br /> le même que ceux sortant de faculté. Je ne nie pas les problèmes des gens sortant de faculté. Je trouve également cela inadmissible. Simplement, je dis qu'ils sont quand même très largement<br /> prévenus de ce qui les attends à la sortie. Et qu'en plus, l'attitude d'une relative minorité d'entre eux nuit considérablement à l'image de l'université tout entière (je pense notamment à<br /> certaines grèves comme celle sur la réforme LMD) .<br /> <br /> <br />
K
<br /> Re-bonjour,<br /> Je suis d'accord avec toi. Je nuancerais en te disant qu'il y a bel et bien une sélection à l'université (en licence à mon époque, en master 1 maintenant). Mais le nombre de postes ridiculement<br /> faible offerts au concours (2% de réussite dans ma filière)rend caduque ces tentatives ubuesques de sélection...<br /> Moi aussi, j'ai eu à faire à la délicieuse langue de bois de nos chers "déconseillers en orientation" ou "conseillers en désorientation" -c'est comme tu préfères- de l'Apec. J'ai eu droit à un<br /> "mais mademoiselle fallait pas faire des études pour faire des études, mais en visant l'employabilité » -néologisme barbare et typique de notre merveilleuse époque tellement démocratique et<br /> tolérante et ouverte et écolo, et ci et ça..Trêve de bêtises!<br /> Je pense comme toi que nous sommes nombreux à vivre cela, et je trouve remarquable et courageuse l'initiative de créer un site à ce sujet. Nos sociétés sont tellement éclatées "en une pluie<br /> d'individus",la parole tellement étouffée et muselée, non plus par une autorité quelconque mais par la simple langue de bois, que le temps des grandes unions, contestataires ou seulement<br /> délibératives, est désormais derrière nous. Il va nous falloir ne compter que sur nous même...et nos mères, et nos psys!<br /> Je te souhaite malgré tout de trouver vite un cdi. Le monde est dans un tel "laisser-faire", une telle désorganisation que, sur un autre plan, une porte peut s'ouvrir n'importe quand pour, enfin,<br /> nous laisser entrer sur la scène...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> En ce qui concerne la sélection à l'université, je connais des personnes qui n'ont pas eu d'autres choses à faire que d'avoir 10/20 de moyenne pour avoir le droit d'aller à l'année suivante. Ceci<br /> n'est valable que dans la branche "faculté". La branche professionnelle, elle sélectionne sur dossiers, entretiens et bien évidemment sur ta moyenne. Et en général, avoir la moyenne ne suffit pas.<br /> Quand l'APEC te dis qu'il fallait viser l'employabilité, je pense que c'est la seule chose (comme quoi tout arrive) qu'ils t'ont dit de vrai. Encore que, viser l'employabilité à 5 ans, c'est un peu<br /> comme lire l'avenir dans une boule.<br /> <br /> <br />
O
<br /> Bonjour à toi camarade d'infortune!<br /> Titulaire d'un Bac +5 en sciences humaines -si tant est que ce syntagme est un sens- je suis une sorte de contractuelle des concours depuis 3 ans...Malheureusent pour mon égo -si tant est qu'il<br /> m'en reste un- j'échoue aux concours de prof, lors même que j'ai toujours eu de bons résultats...<br /> Misère de l'économie,mystère de la notation des jury!<br /> Bref, ravalant ma fierté, je m'apprête à passer les concours catégorie C....une sotre de culpabilité me saisit à l'idée de voler le travail de ceux qui n'ont pas fait le choix d'étudier...<br /> Comme disait l'autre "Que faire?"<br /> Amitiés désespérées<br /> Océane<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le problème de la fac, on ne le dira jamais assez, c'est qu'il n'y a pas de sélections, sauf à partir de la 5ème année. Outre des domaines de spécialités assez éloignés de l'entreprise, quoiqu'on<br /> puisse quand même y trouver certaines passerelles, cela est assez préjudiciable face à d'autres filières qui elles, sélectionnnent (écoles d'ingénieurs, de management, universités profesionnelles).<br /> Malgré tout, tu as un certain niveau et je comprends ce que tu vis, puisque n'étant pas issu du même "moule", je vis la même chose. "Que faire?" Je suis tenté de te répondre : le faire savoir au<br /> maximum !!! me parait être un minimum. Car aux yeux de la société, nous n'existons pas, nous ne sommes soi disant que des cas individuels isolés, selon l'APEC. Et comme cette organisation est le<br /> seul (faux) indicateur pris pour référence pour les personnes de notre niveau, nous n'existons pas.<br /> <br /> <br />