Les employeurs et la mobilité
J’adore entendre les employeurs déblatérer sur l’emploi. Le nombre de mensonges, pardon, d’opinions qu’ils peuvent émettrent à la seconde à l’occasion de leur communication envers les « talents » qu’ils convoitent, c’est comment dirais-je… impressionnant.
Par exemple, sur la mobilité. Devant les journalistes, ou pour les sites des « entremetteurs » d’emplois (ANPE, APEC, etc.) leur discours est le suivant : « la mobilité est quelque chose d’indispensable aujourd’hui ». Et les mêmes de vous répondre lorsque vous postulez : « Vous n’avez pas de logement sur ville X ? Alors ça ne va pas être possible ». Non mais je plaisante, en fait, j’ai des logements dans chacune des 36000 communes de France et dans le monde entier. Alors le job, je l’ai ? Je l’ai ?
Aujourd’hui pour trouver un emploi (et en plus de tout le reste, ce qui n’est pas une mince affaire), il faut avoir des logements dans toutes les villes où l’on postule. Dingue. A moins que ce ne soit encore une de ses fameuses excuses bidons parce qu’il n’y a en réalité pas d’emploi au bout de l’offre…
Ah oui, il y a aussi la variante « Vous n’avez pas d’amis qui peuvent vous héberger ? » Bien sûr que si, j’ai des amis dans n’importe quelle ville de France et du monde, et en plus, ça leur fait plaisir que je sois là, pendant plusieurs mois, à tenir la chandelle. Moi-même d’ailleurs j’adore ça, et c’est pour ça aussi que je souhaite travailler.
Ou le « Vous pourriez loger à l’hôtel ». Bah oui je suis bête, je n’y avais pas pensé. Mettre les 2/3 ou les 3/4 de sa rémunération nette dans ce type de logement, c’est un progrès quelque part, et c’est tout à fait normal pour des gens qualifiés dans un pays développé au 21ème siècle. Je pourrai aussi ne manger qu’un repas par jour. Et faire à pieds les 30kms qui séparent le lieu du travail que vous me proposez de l’hôtel où je pourrai « résider ».
Bref au royaume des suggestions scabreuses, on peut dire que beaucoup d’entreprises, d’agences d’intérim et de cabinets de recrutement sont des rois.
Par exemple, sur la mobilité. Devant les journalistes, ou pour les sites des « entremetteurs » d’emplois (ANPE, APEC, etc.) leur discours est le suivant : « la mobilité est quelque chose d’indispensable aujourd’hui ». Et les mêmes de vous répondre lorsque vous postulez : « Vous n’avez pas de logement sur ville X ? Alors ça ne va pas être possible ». Non mais je plaisante, en fait, j’ai des logements dans chacune des 36000 communes de France et dans le monde entier. Alors le job, je l’ai ? Je l’ai ?
Aujourd’hui pour trouver un emploi (et en plus de tout le reste, ce qui n’est pas une mince affaire), il faut avoir des logements dans toutes les villes où l’on postule. Dingue. A moins que ce ne soit encore une de ses fameuses excuses bidons parce qu’il n’y a en réalité pas d’emploi au bout de l’offre…
Ah oui, il y a aussi la variante « Vous n’avez pas d’amis qui peuvent vous héberger ? » Bien sûr que si, j’ai des amis dans n’importe quelle ville de France et du monde, et en plus, ça leur fait plaisir que je sois là, pendant plusieurs mois, à tenir la chandelle. Moi-même d’ailleurs j’adore ça, et c’est pour ça aussi que je souhaite travailler.
Ou le « Vous pourriez loger à l’hôtel ». Bah oui je suis bête, je n’y avais pas pensé. Mettre les 2/3 ou les 3/4 de sa rémunération nette dans ce type de logement, c’est un progrès quelque part, et c’est tout à fait normal pour des gens qualifiés dans un pays développé au 21ème siècle. Je pourrai aussi ne manger qu’un repas par jour. Et faire à pieds les 30kms qui séparent le lieu du travail que vous me proposez de l’hôtel où je pourrai « résider ».
Bref au royaume des suggestions scabreuses, on peut dire que beaucoup d’entreprises, d’agences d’intérim et de cabinets de recrutement sont des rois.